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JE PARLERAI DE JEAN JACQUES DESSALINES

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LA MORT DE JEAN JACQUES DESSALINES
En ce jour qui ramène le 209 anniversaire de son assassinat, moi aussi je parlerai de Jacques Premier, Jean Jacques Dessalines, le général vainqueur de l'expédition napoléonienne, ce général fondateur de la nation haïtienne.
Je parlerai de lui en fustigeant les généraux du Sud qui ont comploté et perpétré son assassinat.
Comme les autres je sortirai un arsenal lourd fait de mots durs et d'expressions univoques pour tirer sur l'opinion publique française qui a fait du général un vulgaire criminel ignare et ignorant.
Je fustigerai cette société haïtienne créée deux ans dix mois et seize jours plus tôt qui ont manifesté une indifférence caricaturale devant le cadavre mutilé du premier chef d'état d’Haïti.
Je ferai un acte de contrition après la lecture de ce récit triste et émouvant publié dans les pages de la revue historia mettant en scène ces premiers citoyens de cette nation créée par le général sortir leurs armes et oser tirer sans états d'âme ni frémissement sur leur chef, l'empereur Jacques Premier. Je relirai une et une fois, ce récit qui épouse les formes et les tons noirs et blancs de la passion d'un Christ.
Je parlerai moi aussi de l'idéal dessalinien en critiquant les générations qui se sont vendues à l'ennemi pour défendre leurs intérêts de castes et leurs privilèges de classes et pousser à l'avortement le projet de nation du père de la patrie.
J'évoquerai aussi Dessalines pour accabler les acteurs et les composantes de notre société d'hier et d'aujourd'hui qui cohabitent avec insouciance et s’adultèrent avec une force d'occupation étrangère. Une société qui s'accouple dans une résignation morbide avec les amis de la République D'Haïti, ceux-là qui ont choisi de réduire les standards à leurs plus simples expressions en ce qui nous concerne et ont décidé de prendre les décisions importantes à notre place, au détriment de nos intérêts de peuple.
J'évoquerai le contraste flagrant entre l'idée de vivre libre ou mourir d'antan et l'adoption d'une attitude mélangeant soumission et résilience pour vivoter et survivre dans la honte et l'ignominie.
J'évoquerai aussi cette phrase célèbre souvent citée de Jean Jacques Dessalines qui se moquait du jugement de l'histoire et voulait tout mettre en œuvre pour sauver son pays. Comment ne pas se rappeler Jean Jacques Dessalines, quand huit jours après le 209 anniversaire de sa mort, Haïti va présenter au monde un spectacle ridicule à travers un processus électoral qui finira après le show par une sélection imposée par la communauté internationale.
Aujourd'hui 17 octobre toute la société haïtienne en est plus que convaincue. L'indifférence de certains reste équivalente à la mansuétude des autres qui accepteront comme normal ce choix. Comme pour beaucoup de monde, ça passera comme une lettre à la poste ; comme lors des dernières élections qui avaient fini par afficher Michel Martelly comme vainqueur alors que les résultats des urnes favorisaient Madame Myrlande Manigat
Sans fard, sans dissimulation, ces chers amis du pays ont laissé en place les mêmes structures de façades qui ont officialisé le choix des autres. Personne n'a soulevé un doigt pour demander ni pourquoi ni comment.
Je dénoncerai en ce jour toutes les couches de notre société pour leur incapacité de s'indigner puis de s'engager.
En dénonçant j'aurai l'impression de ne pas être comme les autres, j'aurai la fausse conviction d'avoir accompli mon devoir patriotique et je me verrai différent des autres tout en étant l'autre des autres qui adopteront une posture similaire à la mienne.
Auteur Jonas Jolivert Pour http://www.jonasjolivert.net

Elections du 25 octobre ou l’Immoralité des pays dits amis d’Haïti ! - Par Lis Bell

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Publié par Lis Bell
18 Octobre 2015, 16:50pm
Trois des cinq membres permanents du Conseil de Sécurité des Nations-Unies ont pratiqué à des degrés divers, l’immoralité de la Traite des nègres et de l’Esclavage.
La France chassée d’Haïti par des rebelles anti-esclavagistes, en 1804, abolit l’esclavage dans ses colonies, 44 ans plus tard, soit en 1848. De son côté, le Royaume-Uni, grand Etat marchand d’êtres humains, maintient l’esclavage dans les colonies britanniques jusqu’en 1833, soit 29 ans après Haïti.
Quant aux Etats-Unis d’Amérique, membre influent du Conseil de Sécurité, les Pères de l’Indépendance, en 1776, avaient fixé une couleur à la liberté. Toute personne au teint foncé était condamnée à l’esclavage jusqu'à l’abolition ratifiée à la date du 18 décembre 1865, soit 61 ans après Haïti. Mais, hélas, l’annonce de cette abolition sur le sol nord-américain, allait provoquer la création, 7 jours plus tard, soit le 25 décembre 1865, du KU KLUX KLAN, espèce de BOKO HARAM américain anti-noir. Des familles ont été d’un jour à l’autre plongées dans un cauchemar : Hommes noirs pendus, femmes noires enceintes éventrées, enfants fouettés à domicile par des extrémistes blancs.
En 2015, ce sont donc les dirigeants de ces 3 pays considérés comme des sociétés avancées, à la pointe de la démocratie, par rapport à Haïti, qui se complaisent dans une immoralité regrettable au regard des exigences de la démocratie.
On voudra bien admettre que la démocratie suppose le respect des lois, en particulier de la Loi-mère d’un Etat. Ce à quoi se refusent ces pays "amis" d’Haïti. Ce qui leur convient, c’est l’Immoralité démocratique.
A preuve, la Constitution haïtienne ne prévoit qu’un seul Conseil Électoral Provisoire, et l’établissement d’un Conseil Électoral Permanent. Pourtant, cette disposition inscrite depuis 1987, n’a jamais été respectée. Malgré 11 ans de tutelle et de coaching d’une force onusienne placée par le Conseil de Sécurité de l’ONU, Haïti, comme en 2006 et en 2010, fonctionne en 2015, avec un Conseil Électoral inconstitutionnel engagé dans la réalisation d’élections présidentielles et autres. En ce sens, les élus qui sortiront de ce scrutin, président, sénateurs et députés, sont d’ores et déjà des représentants inconstitutionnels.
Encore plus paradoxal, les pays "amis" d’Haïti, incluant les Etats membres de l’Union Européenne, le Canada et les Etats-Unis ne se gênent pas d’utiliser les impôts versés par leurs contribuables pour financer des opérations électorales illégales et inconstitutionnelles en Haïti. Plus cynique encore, ils forment des délégations d’observateurs pour venir examiner des élections entachées d’inconstitutionnalité flagrante.
Les représentants des pays "amis" d’Haïti n’hésitent pas non plus à franchir l’enceinte de la Cour de Cassation haïtienne pour assister à la prestation de serment des membres inconstitutionnels du Conseil Électoral Provisoire.
Peut-on logiquement placer une Cour de Cassation établie par la Constitution dans la situation malsaine de valider des membres d’une institution non reconnue par ladite Constitution ? Il est impossible d’imaginer pareille éventualité au Sénat français et encore moins à la Cour Suprême des Etats-Unis. Certes, Haïti n’est pas la France, encore moins les Etats-Unis d’Amérique ! Mais pourquoi ce double langage en permanence ?
Car, si nous laissons le Conseil de Sécurité pour nous rendre au Club de Madrid, vaste confrérie d’une centaine d’ex-chefs d’Etat et de Gouvernement du monde, nous retrouvons bien cette préoccupation de l’inconstitutionnalité chronique des élections en Haïti. Il suffit de consulter deux documents du Club.
1-"Défis électoraux en Haïti: analyse comparative". Il y est ecrit que «plus de 25 ans après la Constitution de 1987, Haïti n’a toujours pas établi de Conseil Électoral Permanent». Dans le deuxième document titré : "Recommandations aux candidats à la présidence de la République en matière de gouvernance démocratique" il est signalé qu’ «Une question à résoudre est le statut du Conseil électoral qui presque 30 ans après l´adoption de la Constitution, est toujours provisoire et non pas permanent».
En dépit de ces observations, c’est ce même Club de Madrid, constitué d’hommes et de femmes d’Etat qui, sans réserve aucune, demande aux citoyens-citoyennes haïtiens de cautionner l’inconstitutionnalité en participant à un scrutin inconstitutionnel.? ! !
Qu’on ne se trompe pas, le discours de l’Intendante trinidadienne est déjà rédigé et bien classé dans son cartable made in USA ! On croit entendre sa voix : «Ce scrutin présidentiel du 25 octobre est un VÉRRRITABLE TOURRNANT pour la Démocrrratie en Haïti. Peuple haïtien, comme vous le voyez, la MINUSTAH serrra toujours là pour vous faire avvvancer sur le chemin de la Démocrrratie !
Au nom de Jean-Jacques Dessalines, HONTE A VOUS, PAYS DITS AMIS D’HAÏTI !
Lis Bell
Citoyenne haïtienne
17 octobre 2015
Source: http://elsie-news.over-blog.com/2015/10/elections-du-25-octobre-ou-l-immoralite-des-pays-dits-amis-d-haiti-par-lis-bell.html?utm_source=_ob_email&utm_medium=_ob_notification&utm_campaign=_ob_pushmail

LA NAVASE L'ILE HAITIENNE OCCUPEE PAR LES USA...

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Did you know that there is an uninhabited Island that lies between Haiti, Jamaica and Cuba, in the Jamaica Channel? Probably not, but there is and the island is known as the, Navassa Island, which is said to be about the size of New York City’s Central Park. Given that the Island is relatively unknown to most, it may come as a surprise that its recorded history dates back to Columbus’ time. And it isn’t a dull history either, it has a vibrant history, which includes an ongoing territorial battle between Haiti and the US, as well it was the site of an 1889 rebellion of African Americans.
Here are 21 interesting things to know about the Island. Please note that access to this Island is heavily restricted, those wanting to visit require a special-use permit that must be issued by the U.S. Military or the U.S. Fish and Wildlife Services.

1. Navassa Island is a pear shaped piece of land; limestone, corals and a bit of grass are present there.

2. Navassa Island was first recorded when Christopher Columbus was stranded in Jamaica during his fourth voyage. Columbus sent some of his crew members to Hispaniola (now Haiti and Dominican Republic) to seek assistance, it is said while on their way there they saw Navassa Island, but it had no water. They called it “Navaza” derived from “nava” meaning plain or field.

3. For about 350 years after Columbus' voyage, the Island was not heard of again; Until 1801 when the Haiti claimed sovereignty over the Island, by way of the country’s constitution.

4. Americans also claim sovereignty of the Island; citing Peter Duncan, a sea captain, who in 1857 claimed the Island as belonging to the United States based on the Guano Act.

5. Haiti protested the annexation of Navassa Island but the U.S. rejected the Haitian claim.

6. Given that the Island was uninhabited for large parts of its recorded history, it was saturated with excrement of seabirds, which later formed Guano phosphate which was deemed a “superior organic fertilizer that became a mainstay of American agriculture”.

7. An American guano business man living in Jamaica began selling the guano phosphate, to the Navassa Phosphate Company of Baltimore.

8. The Baltimore company established settlements on the Island, for the purpose of mining in 1865, bringing 140 African Americans to the Island as contract labourers were they set up barrack housing for the blacks as well as houses for their white supervisors.

9. Poor working conditions on the Island for African Americans resulted in a rebellion in 1889, in which five white supervisors died. 18 black men were charged with the murders. The case was brought to the U.S. Supreme Court in October 1890 (Jones v. United States) where the men were found guilty and sentenced to execution.

10. From 1865 to 1901 it is estimated that a million tons of guano were removed from the Island

11. Navassa Island was abandoned again, until the opening of the Panama Canal.

12. In 1913, the U.S. Congress provided funds to build a lighthouse on Navassa to safeguard the Island due to an increased number of ships passing the area following the opening of the Panama Canal.

13. A 46-meter-tall lighthouse was built in 1917, on the southern side of the Island

14. Since World War II, amateur radio operators have landed frequently to broadcast from the Island.

15. There have been several scientific explorations to the Island by US universities

16. There is also a private claim on the Island by, Californian businessman Bill Warren, who expressed an interest in the Island in 1996.

17. Although the Island is uninhabited, Haitian fishermen and others camp on the Island.

18. There is no airstrip on the Navassa Island.

19. The Island has no harbours.

20. Navassa Island has an unofficial flag, which was first hoisted on 7 December 2001. The flag was designed by Mr. Harry Wheeler.

21. The Island has eight endemic species of reptiles four of these prominent species are now classified as extinct.

http://www.loopjamaica.com/content/secret-island-between-jamaica-and-haiti-navassa-island-why-you-probably-never-heard-it

Haïti: élections en quête de légitimité

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Par Sébastien Tanguay
The Associated Press
Les Haïtiens devront élire les deux tiers de leur Sénat et les deux candidats qui s’affronteront au deuxième tour de l’élection présidentielle du 27 décembre prochain, si aucun prétendant n’obtient de majorité ce dimanche.
Haïti reprend le chemin des urnes ce dimanche pour élire 142 maires, 111 députés et 18 sénateurs lors du deuxième tour des élections législatives, en plus de participer au premier tour du scrutin qui doit déterminer son prochain président parmi les 50 candidats – et les 4 candidates – en lice pour le poste. Malgré l’enjeu, plusieurs craignent un taux de participation anémique. Métro a fait le point.
Réparer les institutions cassées
Les chaises du parlement haïtien sont vides depuis que, en janvier dernier, une crise profonde entre le pouvoir exécutif et l’opposition a rendu l’institution complètement dysfonctionnelle. La machine électorale du pays a également connu des ratés au cours des cinq dernières années: l’élection présidentielle de ce dimanche sera la seule à avoir lieu dans les délais légaux. Les élections législatives et locales, elles, ont pris plus de trois ans de retard.
«Sous [le président Michel] Martelly, les institutions se sont affaissées, explique Junia Barreau, qui fut vice-consule d’Haïti à Montréal de 2005 à 2011. Il a joué le rôle d’un superprésident, mais pendant ce temps, l’appareil judiciaire et le processus électoral se sont brisés.»
Des déportés qu’on éclipse
Quelque 250 000 personnes sont menacées de perdre leur nationalité depuis que Saint-Domingue a décidé de déporter les personnes d’origine haïtienne en situation d’irrégularité vivant sur son territoire. Un enjeu qui n’a pas été assez soulevé pendant la campagne présidentielle, selon Jennie Laure Sully, chercheuse à l’IRIS et militante du comité d’action contre la décision 168-13.
«Le gouvernement dominicain effectue des rafles dans des quartiers et ramène tout le monde aux frontières, parfois sans avertir. Des milliers d’Haïtiens s’entassent maintenant dans des camps à la frontière, sans nourriture et sans eau», dénonce Mme Sully.
Haïti en chiffres
Haïti est à l’image des élections qu’il tiendra dimanche: complexe.
• 8,7 G$. Haïti disposait d’un budget de 8,7 G$ en 2014 selon la Banque mondiale, soit 3 G$ de moins que Toronto.
• 2,50 $. La moitié des Haïtiens, soit 500 000 personnes, vivent avec moins de 2,5 $ par jour.
• 50%. La moitié des dépenses faites en santé en Haïti proviennent des organisations non gouvernementales qui y travaillent.
• 1%. Le choléra, qui a infecté 20 000 personnes en 2014 selon la Banque mondiale, ne tue plus que 1% des Haïtiens atteints.
• 10 000. Quelque 10 000 policiers surveilleront les élections dimanche.
• 85 500. Cinq ans après le séisme du 12 janvier 2015, 85 500 Haïtiens vivent toujours dans des camps de fortune.
«Malgré tous leurs problèmes, les Haïtiens se sont tenus debout et ont réclamé la liberté de s’exprimer. Il y a eu une véritable prise de parole en Haïti, et ce, malgré les menaces qui ont cherché à faire taire les débats.» -Junia Barreau, vice-consule au consulat d’Haïti à Montréal de 2005 à 2011. Selon elle, malgré l’affaissement des institutions constaté sous la présidence de Michel Martelly, une conscience citoyenne s’est fait jour parmi la population haïtienne.
«Le gros défi, c’est la sécurité»
«Les Haïtiens sont extrêmement politisés, croit Junia Barreau, ancienne vice-consule au consulat d’Haïti de Montréal contactée par Métro. Les gens ont dû manifester pour avoir des élections, après tout.»
Comment, alors, expliquer la faiblesse du taux de participation qui caractérise les scrutins en Haïti? «Pour que la population aille voter, il faut créer un climat de sécurité, souligne Mme Barreau. Des violences électorales ont fait près de 20 morts ces dernières semaines. Le gros défi dimanche, ce sera d’assurer la sécurité.»
Taux de participation
18%
Lors du premier tour des élections législatives qui a eu lieu le 9 août dernier, seulement 18 % des Haïtiens se sont rendus aux urnes, selon le Conseil électoral provisoire (CEP). En 2011, lors du deuxième tour des élections présidentielles qui a porté Michel Martelly au pouvoir, moins de 25 % des électeurs avaient exercé leur droit de vote.
http://journalmetro.com/monde/862165/haiti-elections-en-quete-de-legitimite/

Appel au calme avant les élections en Haïti

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La communauté internationale a appelé aujourd'hui tous les acteurs politiques haïtiens au calme avant la tenue des élections générales dimanche pour éviter la répétition des incidents qui ont émaillé la précédente journée de vote en août. Alors que les partisans des différents candidats à la présidence multiplient les rassemblements et défilés dans les rues de la capitale Port-au-Prince, le secrétariat général de l'ONU a exhorté "tous les partis politiques, les candidats et leurs partisans à conclure leurs campagnes électorales de manière pacifique".
L'Organisation des Etats Américains (OEA), qui va déployer 125 observateurs électoraux à travers le pays dimanche, a demandé au public "d'être patient au cours des élections car la complexité de l'organisation d'une élection pendant laquelle seront simultanément choisis un président, des députés, des sénateurs et des conseils municipaux pourrait retarder l'ouverture des bureaux de vote et le déroulement du scrutin". Pour veiller à la bonne tenue des opérations électorales, l'Union européenne a également dépêché une mission d'observation. Dans un communiqué diffusé mardi, Elena Valenciano, qui dirige cette mission de 74 membres, encourageait "les candidats, les partis politiques et leurs sympathisants à maintenir un climat de civisme, de sérénité et de tolérance".
La communauté internationale, qui a fourni à Haïti une aide de plus de 30 millions de dollars pour l'organisation des scrutins présidentiel, législatifs et locaux, veut à tout prix éviter de voir se reproduire les incidents du 9 août dernier. Ce jour-là, la tenue du premier tour des élections législatives avait été fortement perturbée par des fraudes et des violences obligeant le conseil électoral provisoire à annuler le scrutin dans près d'un quart des circonscriptions du pays. Le premier défi pour Haïti est de parvenir à gérer la logistique qui découle de l'organisation, le même jour, de quatre scrutins différents. En août, alors qu'il n'y avait que deux urnes par bureau, l'exigüité des locaux et le manque de matériel avaient empêché les électeurs d'exercer leur droit civique sereinement.

Présidentielle en Haïti: une campagne sans enthousiasme

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Près de six millions d’électeurs sont appelés aux urnes en Haïti, ce dimanche 25 octobre, pour le second tour des législatives, les municipales et le premier tour de la présidentielle. La campagne doit se terminer vendredi soir, c’est donc la dernière ligne droite pour les nombreux candidats qui veulent succéder au président sortant, Michel Martelly. Mais la population ne semble pas impliquée dans ces élections.
Avec notre envoyée spéciale à Port-au-Prince, Stefanie Schüler

Cinquante-quatre hommes et femmes sont en lice pour la magistrature suprême en Haïti. Et à quelques heures de la fin de la campagne présidentielle, les prétendants multiplient leurs déplacements à travers le pays. Les militants collent toujours des affiches à l’effigie de leur champion sur chaque centimètre disponible dans l’espace public. Des enceintes montées sur des camionnettes diffusent de la musique populaire, entrecoupée par des messages des candidats qui appellent la population à voter. « On dirait qu’on est en plein carnaval », répètent de nombreux Haïtiens. Mais tout ce brouhaha ne semble pas susciter l’engouement des électeurs.

Méfiance vis-à-vis de la classe politique
Le manque d’implication de la population dans la campagne présidentielle s’explique avant tout par l’absence totale d’un débat de fond. Pas de thèmes qui s’imposent, ni de visions nouvelles pour le pays. Une très grande majorité de personnes interrogées disent qu’elles sont dans l’incapacité de faire un choix parmi 54 candidats qui ne proposent pas de réels programmes politiques et qui sont donc soupçonnés par les électeurs de ne défendre que leurs intérêts personnels.
La méfiance de la population vis-à-vis de la classe politique est omniprésente.
Le premier tour des élections législatives, organisé le 9 août dernier, a été émaillé de violences et d’irrégularités, à tel point qu’il va falloir revoter dans près d’une circonscription sur quatre. Rien que dans le département de l’Artibonite, le vote de 5 circonscriptions sur 15 a été invalidé. « Cela n’augure rien de bon pour dimanche prochain », expliquait mercredi après-midi un travailleur social de la ville des Gonaïves.
Pour l’instant, la situation est calme dans le pays, mais les habitants attendent le jour du vote avec une appréhension certaine.
http://www.rfi.fr/ameriques/20151022-haiti-population-attend-elections-apprehension

Brest. Le Stang Alar sauve l’arbre emblématique d’Haïti

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Le genévrier d’Ekman est victime de la déforestation qui touche le petit Etat des Caraïbes.
 Le conservatoire botanique de Brest est parvenu à en faire cent micros boutures.
C’est l’un des arbres les plus rares du monde ! Il ne reste que quelques individus du genévrier d’Ekman, dont seulement sept à Haïti, dont il est l’emblème.
Classé depuis 1998 sur la liste des espèces en « danger critique d’extinction », il vient pourtant d’être sauvé d’une disparition soudaine.
Le conservatoire botanique national du Stand Alar a réussi à mettre au point une méthode de multiplication de l’arbre.« Pendant deux ans, nous avons tenté plusieurs techniques, explique-t-on au conservatoire. Et finalement, nous sommes parvenus à obtenir 100 micros boutures à partir d’une technique in vitro. » Ces micros boutures sont aujourd’hui soigneusement conservées en milieu stérile et pourront à leur tour être « multipliées à l’infini ».
La partie n’est toutefois pas totalement gagnée, puisqu’il faudra encore réussir la phase délicate de l’enracinement.

Réintroduction en vue
Le genévrier d’Ekman a longtemps été utilisé pour la sculpture en raison de sa couleur rougeâtre et de ses belles rainures. Ses branches servaient aussi de bois de chauffage. Ne fructifiant pas, il ne peut se reproduire d’une façon classique.
D’où le programme lancé en 2013 pour sa sauvegarde. Cette initiative a aussi permis de réaliser un inventaire botanique de la forêt des pins à Haïti.Ce pays, qui se partage l’île d’Hispaniola avec la Républicaine dominicaine, est l’un des plus touchés au monde par la déforestation.
Elle est notamment dû à la pauvreté de cet Etat, où les forêts sont abattues pour produire du bois de charbon et offrir des surfaces agricoles.
À terme, le programme mené au conservatoire botanique doit permettre de réintroduire des genévriers d’Ekman sur son sol d’origine.

http://www.ouest-france.fr/brest-le-stang-alar-sauve-larbre-emblematique-dhaiti-3786574

Haïti: Cité Soleil, le bidonville dont se jouent gangs et politiciens

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Par Falila Gbadamassi@GeopolisFTV
Publié le 21/10/2015
Les gangs et les politiciens contribuent à faire empirer le quotidien des habitants de Cité Soleil, le plus grand bidonville de l'hémisphère Nord. Comme souvent, à l'approche d'un rendez-vous électoral en Haïti, la commune est livrée à la violence de criminels prêts à tout pour s'arroger un pouvoir qui sera chèrement revendu aux candidats prêts à payer pour remporter des voix.
L’atmosphère s’est tendue à quelques jours du scrutin présidentiel du 25 octobre 2015, dont les Haïtiens n’attendent pas grand-chose. «On nous promet des emplois mais quand ils seront élus, on les verra juste passer dans leur gros 4X4 avec leurs amis», affirme une vendeuse ambulante de fruits à Port-au-Prince, la capitale haïtienne, interrogée par l’AFP. «Pour nous le peuple, ça ne sert à rien d'aller voter», poursuit-elle.
Peut-être, mais «le peuple», celui qui vit à Cité Soleil dans la plus grande des précarités, est devenu un enjeu électoral. Fini le temps où le dictateur Jean-Claude Duvalier et son épouse, sous leurs allures charitables, jetaient des billets par les fenêtres de leur voiture aux «pauvres» Haïtiens qu’ils pillaient de façon éhontée. A l'heure de la démocratie, on achète dorénavant les voix des démunis.
La politique à Cité Soleil, une affaire de gangs
Cité Soleil, fief de l'ancien président Jean-Bertrand Aristide sous la dictature de Jean-Claude Duvalier, est devenu au fil des ans une commune où criminalité et politique sont intimement mêlées. Aristide n'est d'ailleurs pas étranger au phénomène. En 1990, quand il est porté au pouvoir, c’est à Cité-Soleil qu’on se réjouit le plus du plébiscite dont le prêtre fait l’objet, se souvenait Anne Fuller du Miami Herald en 2003 dans un témoignage publié sur le site du groupe de recherche Haïti Democracy Project.
Il décevra très vite cette base électorale mais prendra le soin de la maintenir sous son joug. Au début des années 2000, quand il revient de nouveau au pouvoir, ses soutiens sont des jeunes gangsters qui sèment la terreur dans Cité Soleil. En 2002, Jean-Bertrand Aristide nomme même un certain Fritz Joseph maire du bidonville. Le jeune homme est un ancien du Front révolutionnaire armé pour le progrès d’Haïti, plus tard baptisé Front pour l'avancement et le progrès haïtien (FRAPH), un groupe paramilitaire qui fit chèrement payer aux populations du bidonville leur soutien au prêtre-président quand il fut renversé en 1991, après quelques mois de règne. Comment avait-il pu prendre cette décision?
«La réponse réside dans la continuité entre le FRAPH, un groupe paramilitaire sous une dictature militaire, et les gangs qui soutiennent (alors en 2003) le président Aristide», analysait la journaliste Anne Fuller. Les gangs, réminiscences parfois des Chimères (ces milices qui avaient aidé Aristide à se maintenir au pouvoir), continuent de terroriser au quotidien les habitants du ghetto.
Des violences ont provoqué vendredi 16 octobre à Cité Soleil, le grand bidonville de l'hémisphère Nord qui s’est créé aux abords de la capitale Port-au-Prince, la mort de deux femmes enceintes et d’au moins 13 personnes, selon l’agence américaine Associated Press (AP). Selon certaines sources, elles auraient été causées par des opérations de police qui visent les gangs sévissant dans le ghetto. D’autres expliquent qu’elles sont le résultat d’affrontements entre bandes rivales, à l’instar du journal Le Nouvelliste, l’un des deux quotidiens haïtiens. Près de 2000 personnes ont quitté le bidonville pour fuir les violences.
Argent contre voix
Esaïe Bochard, l'un des agents intérimaires de l'exécutif à Cité Soleil, a confié à l'AP que la police mène effectivement des opérations contre les gangs pour garantir la sécurité avant les élections générales. Le responsable confirme que ces violences ont un lien direct avec la politique. «Les nouvelles violences, enregistrées à Cité Soleil, s’expliquent par le fait que des candidats aux prochaines élections veulent avoir le contrôle de ce bidonville, qui représente une zone électorale importante», confirme Rovelson Apollon, le coordonnateur national de l’observation à la Commission épiscopale justice et paix (Jilap), cité par Alterpresse. Le site d’information haïtien ajoute : «Pour ce faire, les candidats influenceraient les groupes de gangs pour y parvenir.»
Le quotidien canadien Le Devoir relayait déjà la pratique dénoncée par un ancien journaliste lors de la présidentielle de 2011. «Les dirigeants haïtiens ont l'habitude d'accaparer les bandits pour qu'ils les aident politiquement», confiait-il au quotidien «en froissant le pouce et l'index pour signifier qu'ils le font en échange d'argent».
Haïti en miniature Depuis le début de l’année 2015, une guerre sans merci pour le pouvoir a commencé en prévision des élections générales, rapporte Le Nouvelliste. «C’est ainsi que fonctionne la politique à Haïti. Certains politiciens distribuent de l’argent (pour s’acheter des voix) et les gangs tuent pour le récupérer», a confié à l’AP le musicien et activiste Gueldy René. De même, également sollicitée par AP, Jessica Hsu, directrice de l’organisation à but non lucratif Haiti Communitere, qui conduit des projets avec les résidents du bidonville Cité Soleil, fait le même constat. L'humanitaire estime que ces populations défavorisées sont de nouveau utilisées comme des «pions» par les politiciens. «C’est ce qui arrive à chaque fois ici», conclut-elle.
«Si vous prêtez attention deux minutes aux propos de la majorité des candidats à la présidence, vous pouvez être convaincus qu'ils nous viennent de la planète Mars», confiait Frantz Duval, le rédacteur en chef du Nouvelliste, à l'AFP. En d’autres termes, nombre des 54 candidats à la présidence d’Haïti, pays le plus pauvre des Amériques, sont déconnectés des problèmes de leurs compatriotes. Le sort réservé par les politiciens à Cité Soleil, concentré des maux qui rongent Haïti, laisse très peu de place à l'optimisme.

En Haïti, des élections tendues pour sortir de l'impasse

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Par Victoria KOUSSA —

22 octobre 2015 En Haïti, des élections tendues pour sortir de l'impasse
Depuis cinq ans, aucune élection n’est arrivée à terme en Haïti. Les électeurs de l’Etat de la Caraïbe vont choisir dimanche 25 octobre leur président, leurs députés, leurs sénateurs et leurs maires. Quelques jours avant les scrutins, le pays le plus pauvre des Amériques est déjà secoué par la violence.

54 candidats à la présidence

«L’union fait la force», telle est la devise de Haïti. Mais le nombre considérable de prétendants à la présidence n’est pas très rassurant sur les possibilités de la mettre en pratique. Sur les 54 candidats, seule une quinzaine a déjà fait ses preuves sur la scène politique haïtienne.

Parmi eux, cinq sont donnés favoris dans le sondage réalisé par Sigma Stat Consulting Group, dont Maryse Narcisse (Fanmi Lavalas) et Jude Célestin (Ligue alternative pour le progrès et l’émancipation d’Haïti) qui arrivent en tête. Quant aux autres concurrents, ils sont inconnus du grand public.

Le passé de l’actuel président, Michel Martelly, cultive leur espoir d’être élu : il était chanteur. Un président de la République qui a pris en 2011 la suite d’une histoire politique complexe, avec trente ans de dictature et quelques coups d’Etat. L’enjeu de son mandat : panser les plaies haïtiennes à la suite du séisme dévastateur de janvier 2010, qui a causé la mort de 250 000 personnes et mis plus d’1,5 million d’Haïtiens à la rue. Une épidémie de choléra s’est développée après la catastrophe naturelle et transformée en crise sanitaire : depuis 2010, 9 000 Haïtiens en sont morts. Le virus était arrivé sur l’île avec les Casques bleus venus du Népal, un an avant le drame. Chaque année, des milliers de nouveaux cas sont signalés. L’année 2015 comptabilise plus de 20 000 malades supplémentaires.

Cinq ans après le séisme, près de 85 500 personnes s’entassent encore dans des bidonvilles, d’après Amnesty International. Sur 10,3 millions d’habitants, plus de la moitié vit sous le seuil de pauvreté, avec moins de 2,5 dollars par jour.

Une élection placée sous haute surveillance
Dimanche, ils seront 5,8 millions d’électeurs inscrits à être appelés aux urnes. Les Haïtiens choisiront leurs 142 maires, élus en un tour, qui prendront leurs fonctions fin décembre. Puis, 111 députés et 18 sénateurs seront élus pour occuper les chaises vides du Parlement, une absence qui se fait sentir depuis janvier. Les élections législatives ont déjà été repoussées après de violents affrontements en août, où quatre personnes sont mortes.
Quant au futur président élu, il prendra ses fonctions en février. Une élection présidentielle qui risque, une fois encore, d’être contestée. «En Haïti, nous n’aimons pas perdre. Les 53 perdants à la présidentielle vont s’entendre pour dire qu’il y a eu fraudes», déclare Kesner Pharel, un économiste haïtien, à l’AFP.
Ces dernières semaines, cinq officiers de police ont été tués aux alentours de la capitale, Port-au-Prince, à cause de violences urbaines. Plus de 10 000 policiers nationaux assureront la sécurité du pays dimanche, aux côtés des 2 730 Casques bleus de la Minustah (Mission des Nations unies pour la stabilisation en Haïti). Une équipe d’observateurs de l’Union européenne a également été envoyée sur place pour surveiller la tenue du scrutin.
Victoria KOUSSA
http://www.liberation.fr/planete/2015/10/22/en-haiti-des-elections-tendues-pour-sortir-de-l-impasse_1408049

Haiti Officials Promise Peaceful Vote

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Associated Press
October 22, 2015 8:55 AM
PORT-AU-PRINCE, HAITI

About a dozen top Haitian officials appeared on state television Wednesday in an effort to reassure anxious voters that they will keep their promises of organized, fair and peaceful elections this weekend.
If they indeed pull it off, it would be the first time in Haiti's young democracy that a vote was not plagued by disorder and fraud allegations. Elections have never been easy in Haiti, and authorities have made similar pledges after messy first rounds in recent decades.
On Wednesday afternoon, the prime minister, various Cabinet members, the police chief and the elections director spoke on the national broadcast about preparations for Sunday elections that will see Haitians casting ballots for president, Parliament and local offices.
Looking directly into a TV camera, Prime Minister Evans Paul told Haitians citizens that the weekend balloting will be held as scheduled and voters will be respected.
"Everybody prepare to go vote, there will be elections,'' Paul said, adding that "a lot of money has been spent, a lot of energy has gone into'' getting ready for this year's three-round electoral cycle. Electoral officials say the total cost of the elections is $69 million, only $14 million put up by Haiti.
Delays and disorder troubled the first round of legislative elections on Aug. 9, which saw just 18 percent voter turnout. That balloting was billed as a crucial test of the country's electoral system ahead of the first-round presidential vote this weekend.
Yet numerous polling stations had to wait hours for ballots after voting was supposed to start at dawn that day. In some areas, voters grew exasperated after being told they couldn't vote because their names weren't on official lists. And some voting centers were so badly marred by violence and intimidation that balloting was cancelled in 25 districts.
But about 2 months later, Pierre Louis Opont, head of the country's Provisional Electoral Council, said authorities have identified all the weak spots and made various changes, including firing three staffers. He asserted there will be no organizational disarray for Sunday's balloting.
"We are sure that security will be in place so that everybody can come out and vote in peace,'' Opont asserted, adding that he's confident that all of the country's roughly 13,700 voting centers will be open at 6:00 a.m. sharp as scheduled.
When a Haitian journalist asked him about the allegations of biased tallies at tabulation centers and an overall lack of transparency, Opont said the electoral council would put out a statement about their "methods'' of tallying votes at some point after the Oct. 25 contest.
Calm and transparent elections are unprecedented in Haiti, where many voters are skeptical of the fairness of the electoral process, given the country's recent history of tumultuous or just plain messy votes. For most of its history, Haitians were ruled by dictatorships.
The Provisional Electoral Council has repeatedly been criticized for votes plagued by disorganization, ballot irregularities and fraud allegations. In 2006, a former electoral council chief was forced to flee the country after he was accused of trying to manipulate results and attackers looted and burned his farmhouse.
While Haiti struggles with significant voter apathy due to chronic failures by the government, there are also voters like Derosier Amos, a university student in agricultural science, who say they are determined to make their voices heard Sunday. "I'm going to vote no matter what because I think it is my responsibility as a citizen,'' he said.
http://www.voanews.com/content/haiti-officials-promise-peaceful-vote/3018262.html

With No Clear Frontrunner in Haiti’s Upcoming Presidential Election, Polls Indicate Possibility of a Runoff

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October 22, 2015
Posted by Jasmine Nelson
Voter-Haiti-AP_700With Haiti’s plethora of presidential candidates, polls show some aspirants rising to the top, though the frontrunner remains unclear. Two polls give different results of voters’ first choice among 54 candidates. The likeliest scenario? No candidate will get more than 50 percent of the vote on Election Day, October 25, and a runoff will take place December 27.

The election marks a second run for president by Jude Célestin of the Alternative League for Progress and Haitian Emancipation party, or LAPEH. Célestin ran in 2011 under the Unity Party of then-President René Préval, but dropped out when the Organization of American States contested the first-round of voting results, which originally put Célestin ahead of Michel Martelly, who eventually became president. With a Swiss education in mechanical engineering, Célestin took a job in the government’s road construction agency in 1997, becoming director in 2006 under Préval. Célestin is running on a campaign platform to boost job creation and fight government corruption. He has also voiced support for harmonious relations with the Dominican Republic.

Jovenel Moïse is the presidential candidate representing the current ruling Haitian Tèt Kale Party, or PHTK. Moïse is promising to further the Martelly administration’s efforts on education and tourism. As head of Agritrans, Haiti’s first agricultural free zone dedicated to exporting bananas, Moïse is also a proponent of creating jobs and increasing exports through the agricultural sector. “In terms of arable land, we have nothing to envy of other producers at the level of the Caribbean,” he said. This summer, Haiti’s Departmental Electoral Office of Litigation (BCED) considered accusations that Moïse used a portion of Agritrans funds to finance his electoral campaign, but ultimately approved his candidacy in June. The presidential bid is Moïse’s first political race.

Presidential candidate and former Senator Moïse Jean-Charles has long been one of the Martelly government’s most vocal critics. He first entered the Senate in 2009 as a representative of the country’s North department, where he served on the Foreign Affairs, Natural Resources and Rural Development, Finance, and Agricultural committees. He also won three terms as Milot mayor from 1994 to 2004.

Though Jean-Charles represents the Pitit Desalin party, he was a mayor under the banner of Fanmi Lavalas—the party of Haiti’s first democratically elected president, Jean-Bertrand Aristide.
Read more at as-coa.org
http://atlantablackstar.com/2015/10/22/haiti-presidential-candidates-polls/

Paul Haggis' quest for Peace and Justice in Haiti

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BY JON DEKEL,
CANADA.COM SEPTEMBER 14, 2012
Five years ago, Canadian director Paul Haggis read an Italian article about a man named Father Rick Frechette. Frechette, an American, arrived in Haiti some 20 years previous for theological reasons but soon found what the children of the poverty stricken nation were in dire need of, even more so than faith, was a doctor.
Spending his weekdays studying in New York and weekends in the slums of Port-au-Prince, in 1988, Frechette attained a medical degree from the New York College of Osteopathic Medicine and had been working in the slums of the country's beleaguered capital ever since. Haggis, three years removed from the Oscar success of Crash and having just finished writing and directing the political film, In The Valley of Elah, was moved by Frechette’s story. So much so that he booked a ticket to Port-au-Prince and went to meet the the good doctor.
“He just seemed like an incredible man so I decided to go down and find him,” Haggis recalls, a slight glaze crossing his eyes. “I remember hanging out with him all day, watching him work in the slums… I’d seen poverty before; I’d never seen this level of poverty.”
As night fell, the two fast friends retired to Frechette’s guesthouse.
“We drank a lot of wine, ate a lot of pasta -- because there are a lot of Italians volunteering there -- and bonded. His stories are just remarkable. All the stories he’s done.
“I saw what he was doing, which was so much for so little, and figured I had to do something to help.”
Half a decade later, Artists for Peace and Justice, the charitable origination which Haggis heads, has raised nearly $10 million for Haiti’s impoverished youth. However, at the time, few in native North America had even heard of the nation which shares an island, Hispaniola, with the Dominican Republic.
“It was very hard to get attention,” Haggis says of his early attempts to raise awareness and money for Haiti. “It’s the poorest country in the western hemisphere, one of the poorest countries in the world, and it’s just off our shores.”
“The Canadians used to go there, it was a vacation spot under [dictators] Papa Doc and Baby Doc and I think it’s a country that we, the western world, helped to rape,” he continues. “France, Britain, America, we did a real number on these people for a long time and so it was really important to me to start this cycle back.”
Sitting on a couch in the lobby of the InterContinental hotel in downtown Toronto mere hours from APJ’s Toronto Film Festival annual charity lunch – which will end with big stars like Jude Law and Alexander Skarsgard witness a moving acoustic set by The Arcade Fire, raising over $550,000 (U.S.) in the process -- Haggis recalls his initial fundraising effort, which involved Frechette, a man who spent a good portion of his life in Haitian slums, coming to Haggis’ Los Angeles home to break bread with his friends.
“He didn’t recognize any of them. He would say, ‘You know that attractive blonde woman there?” I’d say, “Charlize Theron?” he’d say, “What does she do?” and I’d explain that she’s an actress. The only one he recognized was Barbra Streisand, that he knew,” Haggis laughs.
“From there I would take friends down to Haiti and show them the work that was being done and that was when we decided to start our own organization,” he explains. “The donations that were being given through another organization, so much of it was being eaten up by organization costs. And I thought those were way too high so I found a way to minimize that.”
And then, at the dawn of 2010, the earthquake hit and suddenly everybody knew where Haiti was.
Shortly after news of the quake's impact got out, Haggis managed to get in touch with Frechette. When he asked him what supplies he needed, Father Rick simply replied, “Cash.”
Gathering $50,000 in a duffle bag, Haggis tried to make his way to Haiti but, understandably, was having little luck. Stuck at Miami International airport for two days, Haggis eventually made it to Port-au-Prince thanks to pal Sean Penn, who flew out from L.A. to give him a ride.
“I can only imagine what Dresden looked like after the war, and that’s what it looked like,” Haggis recalls of his experience after touching down in January of 2010. “So you see something like that and it’s easy to put that on a screen to move people.”
“Our main objective for APJ initially was to help Father Rick, it was more about creating a better health system. After the earthquake hit we decided it needs to be about education,” Natasha Koifman, a Canadian publicist who has sat on APJ’s advisory board since 2009 recalls. “We need to help Haitians help themselves”
With that new mandate, APJ set its sights on a new goal: to build the first free high school for the children of Port-au-Prince's slums.
“So January 11 is when the earthquake hit and on January 23 Paul and I planned an event at his house that raised over $4 million,” Koifman explains. The Academy of Peace and Justice was completed last year.
“There are 14,000 registered charities in Haiti. Over 12,000 of those have a mandate for education. Not one of those had ever built a high school before we came around,” Haggis, who drew the first concept for the school on a napkin, says. “We go straight to the people. We supply the means, the money. Our school there, which is the very first free high school for the children of the poor, is designed by Haitians, built by Haitians and administrated by Haitians.
“We let them decide what they want instead of being the neo-colonialists who swagger in saying, ‘We know what’s best for you.' Which is what most other folks do there. And because of that they’re really ineffective.”
Next up for the organization is an arts institute.
“We absorbed a film school down there. We got the money to buy a beautiful lot and we got money from the We Are The World foundation to build a recording studio, a recording school and an audio engineering school so we’re slowly, well, not that slowly, we’re putting together a technical school.” Haggis boasts. “And bands like The Arcade Fire (whose singer Regine Chassagne has Haitian roots) are involved."
“We are effective because we can make decisions quickly and act quickly” he explains, moments before heading out to finish the final touches on the afternoon’s lunch, then immediately back to Rome where he’s filming his latest film, Third Person.
An artist for peace and justice’s work is never done.

Soulagement en Haïti après des élections sans incidents

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Par RFI
Publié le 26-10-2015
En Haïti, la journée de dimanche était chargée avec pas moins de trois scrutins : le premier tour de la présidentielle et le deuxième tour des législatives et des municipales. Dans l'ensemble, c'est le soulagement et la satisfaction qui dominent. Satisfaction car les Haïtiens sont allés voter en nombre. Soulagement aussi parce que le vote s'est déroulé dans le calme alors qu'on redoutait des violences comme lors du premier tour le 9 août dernier.
En Haïti, ce dimanche, les bureaux de vote ont ouvert avec un léger retard à cause des problèmes logistiques, mais au fil de la journée, les gens ont pu voter et les Haïtiens ont fait mentir toutes les analyses qui craignaient une forte abstention, a constaté notre correspondante à Port-au-Prince, Amélie Baron. Ils ont répondu à l’appel des urnes et malgré la chaleur, ils ont patienté dans le calme, en files indiennes à l’entrée des bureaux de vote. Et ces citoyens ont exprimé leur envie de changement, de voir leur pays sortir de l’instabilité politique.
L’autre différence de taille avec la précédente journée de vote, le 9 août dernier, a été la forte mobilisation policière, aux abords et dans les centres de vote. Une présence dissuasive qui a donc empêché les incidents et les fraudes massives. « Je tiens à féliciter le haut commandement de la police », s'exclamait ainsi au micro de notre envoyé spéciale Stéfani Schüler, un habitant du département du Centre, qui expliquait que lors du premier tour des législatives et municipales, « il y avait seulement un policier » dans son bureau de vote.
En fin de journée, Pierre-Louis Opont, le président du Conseil électoral provisoire, a d'ailleurs tenu à remercier l'ensemble des acteurs qui ont permis ce qu'il qualifie « d'exploit » : « A tous ces partis politiques, qui dans la précarité se sont présentés à ce rendez-vous très important pour l’avenir du pays, je leur dis que l’histoire le retiendra. Merci aux électeurs qui ont su garder leur calme et qui, je l’espère, ont pu choisir les nouveaux dirigeants qui auront la charge de l’Etat pour les prochaines années. » Pierre-Louis Opont a également remercié le gouvernement, le président de la République et les forces de l’ordre haïtiennes pour l’organisation des scrutins.
Dans l'attente des résultats
Après cette satisfaction générale, l’heure est maintenant au dépouillement et il va falloir être patient car les premiers résultats ne seront donnés que le 3 novembre, notamment ceux du premier tour de la présidentielle, le scrutin qui suscite le plus d’intérêt auprès de la population.
Trois candidats font figure de favoris, mais ils ne seront que deux à participer au second tour, prévu le 27 décembre. Autant dire que cette annonce des résultats dans huit jours est désormais attendue avec impatience.
http://www.rfi.fr/ameriques/20151026-soulagement-haiti-apres-elections-incidents-presidentielle-port-prince

Élections sans incident majeur en Haïti

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Dimanche 25 octobre 2015

Près de six millions de Haïtiens étaient appelés aux urnes aujourd'hui pour choisir leur nouveau président et leurs représentants au Parlement et aux assemblées locales. Les opérations de vote se sont déroulées sans incident majeur.
Des échauffourées ont brièvement éclaté à certains endroits, mais les policiers, qui étaient postés à l'entrée des bureaux, y ont rapidement mis fin à l'aide de pistolets à décharge électrique.
Dans certains secteurs de Port-au-Prince et sur le Plateau central, des retards dans l'organisation du scrutin ont prolongé l'attente des électeurs qui souhaitaient exercer leur droit de vote.
Parmi les 54 candidats qui tentent de succéder à Michel Martelly, on note Maryse Narcisse, appuyée par l'ancien président Jean-Bertrand Aristide, et Jude Célestin, les deux favoris des sondages.
Le choix du président sortant Michel Martelly est plutôt Jovenel Moise, un nouveau venu en politique qui souhaite le rétablissement de l'armée. Il s'oppose entre autres à l'ancien sénateur, Moise Jean Charles, l'un de ceux qui a le plus critiqué Michel Martelly, et qui se veut un défenseur de la classe la plus pauvre d'Haïti.
En plus de leur prochain président, les 5,8 millions d'électeurs doivent choisir 129 députés et plusieurs autres représentants locaux.
Le grand défi de l'économie
Le résultat des élections risque de causer une surprise. À cause du nombre élevé de candidats, difficile de prédire qui l'emportera. Les sondages, peu fiables, se sont contredits tout au long des semaines de la campagne.
Une chose semble claire cependant. Peu importe celui qui sera élu président, il aura devant lui de grands défis, dont celui de remettre l'économie du pays sur les rails et de diminuer sa dépendance à l'aide internationale. C'est d'ailleurs en majeure partie grâce à l'aide étrangère qu'a été organisé tout le processus électoral, d'un coût estimé à 70 millions de dollars.
Sécurité à grand déploiement
La sécurité demeure une inquiétude importante. La police nationale haïtienne, formée de 12 500 membres, a joué un rôle prépondérant par rapport à la dernière élection présidentielle en raison du nombre réduit des troupes de maintien de la paix des Nations unies. L'ONU assure une présence au pays depuis 2004, lorsqu'une rébellion violente avait balayé le pays.
Les résultats complets sont attendus à la fin du mois de novembre, selon le Conseil électoral provisoire.
http://ici.radio-canada.ca/nouvelles/international/2015/10/25/004-election-presidentielle-haiti-narcisse-celestin-martelly.shtml

Haïti: satisfaction générale après des élections pacifiques

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Par AFP — 25 octobre 2015 à 21:41

Haïti: satisfaction générale après des élections pacifiques
Les autorités haïtiennes, les observateurs internationaux et les électeurs se sont réjouis dimanche du bon déroulement des élections générales en Haïti permettant aux citoyens, qui se sont déplacés nombreux, de voter notamment pour choisir leur futur président.
Le scrutin clos, le président du conseil électoral provisoire (CEP) a qualifié d'«exploit» cette journée de vote. Lors d’une conférence de presse dimanche soir, il a tenu à remercier les différents acteurs qui ont participé au déroulement pacifique des élections dont les résultats ne seront connus que début novembre.
«A tous ces partis politiques qui, dans la précarité, se sont présentés à ce rendez-vous tant important pour l’avenir du pays, je leur dis que l’histoire le retiendra», a déclaré Pierre-Louis Opont. «Merci aux électeurs qui ont su garder leur calme et qui je l’espère ont pu choisir les nouveaux dirigeants qui auront la charge de l’Etat pour les prochaines années.»
Car à travers le pays, les files d’attente se sont étendues devant l’entrée des bureaux de vote, une scène qu’Haïti n’avait pas connue depuis près d’une décennie.
Les 5,8 millions d’Haïtiens votaient pour le premier tour de l’élection présidentielle, le second tour des législatives et le tour unique des municipales.
Cet engouement détonne nettement avec la précédente journée d’élections: le 9 août, le premier tour des législatives avait été fortement perturbé par des violences et des fraudes provoquant deux morts et une abstention massive.
A l’entrée du grand marché de Canapé-Vert, au coeur de la capitale, des agents mandatés par le CEP veillaient à ce que les personnes soient bien en possession de leur carte d’identité.
Les policiers en faction aux abords et à l’intérieur de ce grand centre de vote avaient le sourire et ont géré sans difficultés l’affluence.
«La police a mis une bonne stratégie sur pied, ça me satisfait. Beaucoup de corrections ont été faites suite aux dérives qui ont eu lieu le 9 août», observe Willy Saint-Fort après avoir glissé ses bulletins dans les quatre urnes posées sur l’étal d’ordinaire occupé par des fruits et légumes
. Discutant tranquillement avec ses amis, l’homme de 43 ans évoque un moment historique pour son pays. «Je veux féliciter les citoyens et citoyennes qui ont pris conscience que, pour que le pays change, c’est à nous Haïtiens d’agir, de nous mettre ensemble pour qu’on ait des bons dirigeants», exulte-t-il. «Il n’est plus question de gouvernement provisoire ou de violences.»
- 'Un pas important' -A l’instar du conseil électoral provisoire, le chef de la mission d’observation électorale, dépêchée par l’Organisation des Etats américains (OEA), a salué cet élan civique.
«Le peuple haïtien démontre la volonté de participer, je trouve tout cela positif,» a témoigné Celso Amorim. «C’est un pas important qu’Haïti est en train de faire aujourd’hui.»
Pour ces scrutins, c’est finalement la logistique qui s’est avérée le problème majeur. Faute d’espace par exemple dans le lycée de Pétionville, les isoloirs ont été posés sur des petites tables ou des coins de banc.
«C’est vraiment lamentable mais c’est toujours comme ça pour les élections», se désole Frantz Ernso, un observateur d’une organisation de la société civile haïtienne. «Les gens votent accroupis devant des bancs.»
Depuis le séisme ravageur de janvier 2010, qui avait fait plus de 200.000 morts et jeté à la rue un million et demi d’habitants, Haïti a entamé un long processus de reconstruction, ralenti par le contexte politique conflictuel.
La crise profonde entre l’exécutif et l’opposition depuis l’arrivée à la présidence de Michel Martelly en mai 2011 a empêché la tenue des élections locales et législatives.
Les élus municipaux, faute de scrutins, ont été progressivement remplacés par des agents exécutifs intérimaires, nommés directement par la présidence. Le parlement haïtien a lui cessé de fonctionner le 13 janvier dernier. Il y a officiellement 54 candidats en lice pour succéder au président haïtien Michel Martelly.
AFP
http://www.liberation.fr/planete/2015/10/25/haiti-satisfaction-generale-apres-des-elections-pacifiques_1408834

Haitianos votaron en calma y con esperanza de poner fin a inestabilidad política

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Haitianos votaron en calma y con esperanza de poner fin a inestabilidad política
POR AFP - ACTUALIZADO EL 25 DE OCTUBRE DE 2015 A: 06:38 P.M.
Los haitianos acudieron el domingo a elegir al próximo presidente de la República en un ambiente de calma y con una notoria asistencia de votantes a las urnas. También eligieron legisladores y autoridades municipales. Entre quienes sufragaron estaban el presidente Michel Martelly y el exmandatario Jean-Bertrand Aristide.
Los haitianos votaron en calma este domingo para elegir presidente y a sus representantes políticos, en medio de condiciones logísticas delicadas y con la esperanza de sacar al país más pobre de América de una inestabilidad política crónica.
Los 5,8 millones de electores acudieron a los centros de votación hasta las 16:00 locales (2 p. m. hora de Costa Rica) para la primera vuelta de la elección presidencial, la segunda vuelta de las elecciones legislativas y las municipales. Los resultados no se conocerán hasta principios de noviembre.
En Puerto Príncipe, la capital, las colas de electores en los centros de votación se alargaban tras una apertura con retraso de las urnas debido a la gran cantidad de delegados de los partidos políticos. Pero, a pesar de los problemas logísticos, los haitianos ejercieron su derecho al voto en calma.
Mayor seguridad. La Policía era más visible que en la primera vuelta de las legislativas, el 9 de agosto, muy perturbada por incidentes violentos y fraudes. Ese día dos personas murieron en enfrentamientos entre partidos rivales y la votación se anuló en un cuarto de las circunscripciones del país.
De hecho, la participación era mayor en estos comicios, que se desarrollaban en calma.
En esta ocasión "la Policía tiene el control de la situación", se congratuló Frantz Lerebours, vocero de la Policía Nacional haitiana, quien se manifestó "satisfecho" pese a "algunos intentos de perturbación". La Policía realizó 73 arrestos de "personas que estaban en posesión de varias papeletas de voto, otros que tenían acreditaciones falsas".
En estos comicios hubo un despliegue de 10.000 agentes, con el apoyo de más de 5.000 policías y militares de la Misión de las Naciones Unidas para la estabilización de Haití (Minustah).
La logística parecía ser el principal problema. Por ejemplo, en el liceo de Pétion-ville, que concentraba más de 70 circuitos electorales, las urnas estaban apoyadas en pequeñas mesas o en rincones de bancos, lo que dificultó la votación.
"Es realmente lamentable, pero siempre es así en las elecciones", lamentó Frantz Ernso, un observador de la sociedad civil haitiana.
"La gente vota en cuclillas frente a bancas. En términos de espacio, no hubo mejoras en relación al 9 de agosto", sostiene, constatando la estrechez de los lugares de votación donde están instaladas las cuatro urnas necesarias para elegir alcaldes, diputados y senadores, además del nuevo jefe de Estado.
Poco después de las 10:00a. m.), Jude Celestin, uno de los favoritos para en las presidenciales, llegaba a su centro de votación.
"Vamos directo hacia una victoria en la primera ronda", dijo el candidato del partido Lapeh a la AFP, pidiendo a sus seguidores que continuasen votando pacíficamente.
Otros como Patrick Cherilus, un ciudadano de 40 años, ejercieron su derecho al voto con un interés particular en las elecciones municipales: "Me gustaría que Pétionville esté limpia y bonita, como cuando nací. Pero hoy en día está llena de basura".
"El país necesita más escuelas, más puestos de trabajo y los centros de salud para niños", agregó.
La Organización de los Estados Americanos (OEA) desplegó 125 observadores en todo el país y el jefe de la misión, el excanciller brasileño Celso Amorim, aseguró que estaba satisfecho con el desarrollo de los comicios. "Ha habido algunos retrasos, pero todos los centros se abrieron progresivamente", afirmó.
Después del arrasador sismo de enero del 2010, que dejó más de 200.000 muertos y un millón y medio de personas en la calle, el país más pobre de América inició un largo proceso de reconstrucción, ralentizado por el conflictivo contexto político.
Tras la caída de la dictadura de los Duvalier en 1986, Haití estuvo marcado por la inestabilidad política con una sucesión de elecciones impugnadas y varios golpes de Estado.
La profunda crisis entre el gobierno y la oposición desde la llegada a la presidencia de Michel Martelly en mayo del 2011 impidió la realización de elecciones locales y legislativas.
5,8 millones de personas estaban convocadas para sufragar
Finalmente, este domingo los electores eligieron nuevamente a sus alcaldes, pues a falta de comicios, estos fueron progresivamente reemplazados desde 2013 por funcionarios ejecutivos designados por la presidencia.
La jornada electoral también permitió elegir a diputados y senadores.
A causa de la repetida postergación de las elecciones legislativas, el Parlamento haitiano cesó en sus funciones el 13 de enero último. Tras la votación, la Asamblea Nacional y el Senado podrán finalmente reanudar su trabajo en enero de 2016.
Oficialmente hay 54 candidatos para suceder a Martelly. Algunos, con escasas o nulas posibilidades, anunciaron el abandono de su campaña en favor de candidatos más populares, pero como no renunciaron formalmente en los plazos legales exigidos, las fotos de todos ellos, con su nombre, símbolo y número del partido al que representan, figuran en las hojas de votación: un rompecabezas para la mitad de los votantes que son analfabetos.
(Noticia en desarrollo. Esta versión se actualizó a las 3:05 p. m. )

http://www.nacion.com/mundo/latinoamerica/Tranquilidad-retrasos-apertura-electorales-Haiti_0_1520248046.html

Autoridades haitianas y observadores satisfechos con elecciones

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El primer ministro de Haití, Evans Paul, calificó el proceso electoral de "exitoso" y consideró que constituye un "triunfo para el país", que deberá esperar diez días para conocer los resultados preliminares de los comicios, según anunció el presidente de la Comisión Electoral Provisional de Haití (CEP).
EL UNIVERSAL
Domingo 25 de octubre de 2015
Puerto Príncipe.- Tanto las autoridades haitianas como los observadores internacionales manifestaron su satisfacción por el desarrollo pacífico y la buena organización de las elecciones presidenciales, legislativas y municipales celebradas hoy, así como por los índices de participación.
El primer ministro de Haití, Evans Paul, calificó el proceso electoral de "exitoso" y consideró que constituye un "triunfo para el país", que deberá esperar diez días para conocer los resultados preliminares de los comicios, según anunció el presidente de la Comisión Electoral Provisional de Haití (CEP), reseñó la agencia Efe.
"Algunos habrán resultado elegidos y otros no. Nadie habrá perdido, Haití habrá ganado", señaló.
La apertura de los colegios estuvo marcada por la tranquilidad, excepto por algunos incidentes aislados en el noreste del país, como en Morau y Champagne, entre otras poblaciones, y por retrasos registrados en algunos centros de votación.
El número de detenidos durante la jornada electoral fue de 74, según señaló en declaraciones a Efe el primer ministro, frente a los más de 200 arrestos efectuados el 9 de agosto, día de la primera vuelta de las legislativas, por incidentes en los que murieron diez personas.
Sin embargo, el jefe de la policía nacional haitiana, Godson Orelus, reveló más tarde que 234 personas fueron detenidas en incidentes durante la jornada electoral de hoy.
En una conferencia de prensa tras el cierre de los centros de votación de las elecciones presidenciales, legislativas y municipales, Orelus explicó además que en ocho puestos del norte no se pudieron celebrar los comicios, ya que no llegaron las papeletas porque fueron interceptadas por bandidos.
Además, la policía se incautó de trece armas de fuego.
El despliegue de fuerzas de seguridad también ha contribuido al normal desarrollo de los comicios, con la presencia de 12.000 efectivos de la Policía Nacional de Haití (PNH) y de la Minustah, que se vieron reforzados con la presencia, como novedad, de drones y cámaras de seguridad en algunos de los centros de votación más críticos.
La mejora en la organización de los comicios también ha sido determinante para el normal desarrollo de esta jornada, en opinión de la responsable de la Misión de Observación de la UE para Haití (MOE Haiti), la española Elena Valenciano, quien destacó que algunas de las medidas adoptadas por el CEP "han sido decisivas para que esto sea más tranquilo".
Por su parte, el jefe de la Misión de Observación Electoral de la Organización de los Estados Americanos (OEA) en Haití, Celso Amorim, celebró la gran participación de los electores, en una situación sin incidentes, que ha motivado a la gente a participar en el proceso.
En las legislativas del 9 de agosto, apenas acudió a ejercer el derecho a sufragio el 18 % de los 5,5 millones de ciudadanos aptos para votar.
También la directora en Haití de la Fundación Internacional para los Sistemas Electorales (IFES, por sus siglas en inglés), Alexandra Rossi, alabó las mejoras en el proceso y consideró que "el éxito de este día será el resultado de un trabajo de equipo por parte de la institución electoral independiente, del Gobierno, de la población, de los partidos políticos y de los medios de comunicación".
Los votantes más esperados en el día de hoy fueron el actual presidente, Michel Martelly, el candidato opositor Jude Celestin, el expresidente Jean Bertrand Aristide y la candidata de su partido Familia Lavalas, Marysse Narcisse, cuya presencia suscitó el entusiasmo de los electores que se encontraban en los respectivos centros de votación.
Una vez finalizadas las votaciones, convoyes de la Minustah recorrieron los centros electorales para recoger las urnas con los sufragios y proceder al recuento de votos.
Los 5,8 millones de votantes haitianos inscritos acudieron hoy a la cita con las urnas para elegir entre medio centenar de candidatos al sucesor de Martelly en la Presidencia del país, así como para designar a miembros del parlamento y autoridades municipales.
Las encuestas previas daban por seguro que se necesitará una segunda vuelta, el 27 de diciembre, para definir el ganador de las elecciones presidenciales
http://www.eluniversal.com/internacional/151025/autoridades-haitianas-y-observadores-satisfechos-con-elecciones

Swampscott siblings lend a hand in Haiti

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Posted: Monday, November 2, 2015
By Gayla Cawley / The Daily Item
Gayla Cawley
Posted on Nov 2, 2015by Gayla Cawley
SWAMPSCOTT — Two Swampscott High siblings say their volunteer trip to Haiti during this summer taught them that even small gestures of charity and friendship can go a long way.
Brother and sister Joseph and Shama Varghese went to Haiti for 10 days in August as part of a group from their church, the Shepherd’s House of Woburn, to help build an orphanage and school for children.
Although the group was only there for a short time, and by Shama’s admission, “there wasn’t much you can do in 10 days,” the siblings know they made a difference.
“We definitely accomplished something,” Joseph Varghese said.
Shama said “you could see people in the orphanage were really happy. I guess a small amount makes a big difference.”
The siblings talked about their trip during a meeting last month of the Swampscott Rotary Club, which helped with the fundraising for the trip.
“We especially enjoyed hearing Shama and Joseph tell us about their trip, hearing their stories of interaction with the children at the school and seeing their trip pictures,” said Buck Weaver, a member of the Rotary Club. “And we are most impressed by the dedication and spirit of giving that Shama and Joseph have shown. They are certainly the kind of young adults that we are all proud to know.”
Shama, 16, a junior, said the church had been planning on doing some type of missionary work. She said planning for the trip started in May and resulted in a group of five youths and four adults from the church making the trip to Haiti. She said the connection with the Rotary Club was established because Weaver is her orthodontist.
Joseph, 14, a freshman, said the group stayed at the orphanage that was being built. He said work was also done on a nearby pastor’s house that had become worn down after years of use, as the children in the area would often seek refuge there.
Shama said a different orphanage had existed prior to the one they worked on, but had been completely destroyed by the 2010 earthquake, resulting in the death of three orphans. She said she and her brother helped with painting in the three buildings — the orphanage, school and pastor’s house — because the walls were very worn down. She said she would advise others looking to do similar service work to keep an open mind.
“I understand going to other countries is scary,” Shama Varghese said. “They do need help. Originally it (Haiti) was a poor country. The big disaster made it even worse. Just expect the best of the trip.”
Joseph said other work included building doors and windows. He said with the pastor’s house, he helped with breaking walls. He said the group was able to buy a bunch of school supplies for the children who would be attending the new all-grade school, which is set to open sometime this month.
He said he was struck by how much energy the children had. When the group was there, he said the children were on summer break, but that didn’t prevent them from waking up each morning at 5 a.m. for their daily devotionals, followed by another bible study later in the day and the rest of the day taken up by constant playing outside.
Gayla Cawley can be reached at gcawley@itemlive.com​
http://www.itemlive.com/news/swampscott-siblings-lend-a-hand-in-haiti/article_5922726a-8121-11e5-b51c-af2d41894417.html

Haitians flow into cemeteries to mark Voodoo day of the dead

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A woman in the role of a spirit known as a Gede dances during a Voodoo
ritual in tribute to Baron Samdi and the Gede family of spirits during Day of
the Dead celebrations at the National  Cemetery in Port-au-Prince,
 Haiti, Sunday, Nov. 1, 2015.  Ricardo Arduengo AP

BY DAVID MCFADDEN
Associated Press
PORT-AU-PRINCE, HAITI
Revelers streamed into cemeteries across Haiti on Sunday bearing beeswax candles, food offerings and bottles of rum infused with hot peppers to mark the country’s annual Voodoo festival of the dead.
At Port-au-Prince’s sprawling national cemetery, Voodoo priests and priestesses gathered around a blackened monument that is believed to be the oldest grave. There, they lit candles and stoked small fires as they evoked the spirit Baron Samedi, the guardian of the dead who is typically depicted with a dark top hat and a white skull face.
Some filled their mouths with fiery rum and sprayed it over the tomb’s cross. As if in a trance, one young man wrapped in a paisley print sheet chewed up bits of a broken glass bottle, but onlookers who scrambled on burial vaults to get a better look didn’t buy his performance. “Thief!” they shouted, as he spat out blood.
Minutes later, the crowd perched atop the tombs gave respect to a priestess with a purple scarf wrapped around her head as she danced in a spastic manner and made a keening lament.
Other Haitians gathered among the tombs to quietly remember dead relatives and ask spirits to grant favors or provide guidance. One man paid a soothsayer for advice on how to increase his chances at winning bets at Haitian outlets that play on New York State Lottery numbers.
Vendors who set up shop in the cemeteries did a brisk business selling pictures of Catholic saints alongside candles, rum and rosary beads.
Voodoo, or Vodou as preferred by Haitians, evolved in the 17th century when colonists brought slaves to Haiti from West Africa. Slaves forced to practice Catholicism adopted saints to coincide with personalities in the African religions. Voodoo was sanctioned as an official religion in 2003 and it is practiced widely across the country of 10 million inhabitants.
This year’s two-day celebration comes shortly before Haitian officials are expected to announce the top two finishers in a presidential first-round vote. Electoral authorities say they plan to release the preliminary results of the presidential vote on Tuesday, after the Voodoo festival concludes.
Voodoo priest Pierre Saint Ange cracked a rope whip on a crumbling tomb and told onlookers not to “fight with guns or burn tires” in coming days.
“We are asking for peace,” he cried, standing near three women with their faces smeared in white paint.
Read more here: http://www.miamiherald.com/news/nation-world/world/article42160887.html#storylink=cpy

IDB spending $65 million to improve transportation in Haiti Wednesday, November 04, 2015

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WASHINGTON, DC, USA (CMC) — The Inter American Development Bank (IDB) said yesterday that it will be providing US$65 million to Haiti to improve transportation in the French-speaking Caribbean Community (Caricom) country.
The IDB said the money will improve the efficiency and safety of its transportation system and will advance regional and international integration.
It said the five-year programme, which will be carried out by the Ministry of Public Works, Transport and Communications, will increase competitiveness, connectivity and accessibility by reducing transportation costs, improving safe transport services and enhancing the country's regional and international integration.
"Specifically, the programme will rehabilitate a 29.5-kilometre stretch of the RN1 highway between Camp Coq and Vaudreuli. The grant also includes resources necessary for the rehabilitation, improvement and or maintenance of Haiti's primary and secondary road networks."
Haiti has a road network of 3,572 kilometres, of which just 15 per cent is in good condition.
"Road safety is complicated not only by the poor conditions of roadways and vehicles, but also by the lack of signage and enforcement of transit regulations. Road transport is the leading mode of transportation for cargo and passengers in Haiti, making improvement of infrastructure fundamental for economic development and for enhanced integration of the country's regions," the IDB added.
http://www.jamaicaobserver.com/news/IDB-spending--65-million-to-improve-transportation-in-Haiti_19236827


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